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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 06:25

Pour comprendre ce qui s'est passé durant cette période, il faut se souvenir que la France, vers 1750, est très isolée, sur le plan musical, du reste de l'Europe qui est acquis depuis longtemps à la suprématie de la musique italienne. Seule la France résiste à cette hégémonie. La résistance est symbolisée par le style de la tragédie en musique de Lully représentée à présent par le vieux Rameau âgé alors de 68 ans en 1752.

 

Le 1er août 1752, une troupe italienne installée à Paris débute la représentation de La Serva Padrona (La Servante Maîtresse) de Jean-Baptiste Pergolese (1710-1736). Il s'en suivra une polémique qui divisera jusqu'en 1754 l'intelligentsia musicale parisienne en 2 clans :

 

- le coin du Roi : partisans et défenseurs de la tragédie lyrique représentante du style français et donc de l'opéra-seria. Ce style évoque la mythologie, le caractère merveilleux et ce classicisme est associé à l'image du pouvoir absolu de Louis XIV. L'opéra français ignore la mode de l'emploi le plus large aux sopranos féminins et aux castrats. Les livrets doivent rester compréhensibles, ce qui limite certains procédés comme les vocalises. La musique doit en principe servir le texte.

 

 

 

- le coin de la Reine : les «Bouffonistes » sympathisants de l'opéra-bouffe italien.
 

L'opéra-bouffe consiste en une série de péripéties comiques jouées par une petite poignée de personnages. L'opéra italien fait la plus large place aux sopranos féminins et aux castrats. Ses sympathisants sont associés à l'esprit des Lumières : les philosophes, les rédacteurs de l'Encyclopédie (Rousseau, Diderot...) qui mettent en avant la simplicité, le naturel, la spontanéité de l'opéra-bouffe italien caractérisé par une musique donnant la primauté à la mélodie.

 

Pour eux, la nature est bonne par essence et il faut retourner à la simplicité : pas de livrets pompeux, ni d'abus de mythologie.

 

A partir d'août 1752, les représentations des répertoires des 2 styles musicaux furent de plus en plus houleuses : prises à partie, invectives... On en vint même aux mains. Il en naîtra une véritable querelle pamphlétaire qui animera les cercles musicaux, littéraires, philosophiques parisiens jusqu'en 1754. Pour Rousseau, c'est la mélodie qui guide la musique ; alors que pour Rameau, c'est l'harmonie : deux positions irrémédiablement inconciliables ! Rameau finira par accuser Rousseau et les encyclopédistes d'incompétence : il faut bien reconnaître que leurs connaissances musicales étaient loin d'égaler celle de Rameau. La Querelle des Bouffons intéresse tout autant l'histoire de la musique que l'histoire des idées. Elle finit par s'éteindre mais la tragédie lyrique et les formes apparentées ont reçu de tels coups que leur temps est révolu. Seul Rameau, compositeur officiel de la cour, osera encore écrire dans ce style désormais dépassé.

 

La Querelle des Bouffons a été un indéniable stimulant de la pensée et constitué un glorieux débat entre la musique française et la musique italienne.
 

Source : http://fr.wikipedia.org

 

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Publié par Thierry-Alias-Jean-Philippe - dans Querelle des Bouffons
30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 06:20

Une présentation du violon : c'est un instrument à cordes frottées au moyen d'un archet (en bois de Pernambouc - Brésil) sur lequel est fixé une mèche de crins de cheval. La tension des cordes est de 30 kg. La pression exercée sur le chevalet est de 12 kg. Il est constitué de 71 pièces différentes collées, déterminées depuis 4 siècles au millimètre près et au gramme près. Il est composé de 4 cordes accordées à la quinte (sol, ré, la et mi).
La position de l'archet a une grande importance ; lorsqu'il est près du chevalet, le son devient métallique, grinçant, alors que lorsqu'il est près de la touche, il devient doux et rond.

Il est important de surveiller le taux d'humidité afin que l'instrument ne se fende pas.
Je n'en joue pas (l'apprentissage en serait trop fastidieux) mais il est accordé par mes soins et je sais changer les cordes.

Il est mis en évidence dans un étui et déposé en décoration sur le piano.

 

thierry73

Source : http://fr.wikipedia.org

 

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Publié par Thierry-Alias-Jean-Philippe - dans Instruments de musique
30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 06:12

Rousseau 1753

Né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville. Il a été écrivain, philosophe et musicien.

Il est parmi les plus illustres philosophes des Lumières et ses travaux ont influencé grandement l’esprit révolutionnaire français. Il est particulièrement célèbre pour ses travaux sur l’homme, la société ainsi que sur l’éducation.

Il a eu une enfance difficile : il a perdu sa mère 9 jours après sa naissance et a été abandonné par son père à 10 ans. Il poursuit son éducation au hasard des circonstances.

Sur le plan philosophique, Rousseau s’inscrit contre la filiation nobiliaire. Pour lui, l’homme est naturellement bon, mais la société a corrompu cette bonté et il faut, autant que possible, faire retour à la vertu primitive. Le penseur politique devient un des pères spirituels de la Révolution française.

Sur le plan musical, en 1742 et 1743 à Paris, il essaie d’exploiter l’invention d’un système de notation musicale. Il est l’auteur d’un Intermède « Le Devin du village » (1752) et se fait connaître comme compositeur d’opéra (Les Muses galantes) mais il s’est révélé être piètre musicien. Il est connu pour être théoricien. Rousseau est devenu très critique envers les écrits harmoniques de Rameau depuis la Querelle des Bouffons car pour Rousseau, c’est la mélodie qui guide la musique ; alors que pour Rameau, c’est l’harmonie : deux positions irrémédiablement inconciliables ! Rousseau dénie à l’harmonie toute valeur d’émotion. Pour lui, la mélodie transcrit les passions humaines.

Parmi ses œuvres principales, nous pouvons trouver : Julie ou La Nouvelle Héloïse (1761) ; Du contrat social, l’Emile (1762).

Source : http://fr.wikipedia.org

 

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Publié par Thierry-Alias-Jean-Philippe - dans Biographies de personnages importants
30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 05:53

Jean-Philippe Rameau 1

 

En 1752, Rameau est engagé dans la Querelle des Bouffons : sorte d’acharnement des philosophes à comparer l’incomparable et à juger l’opera-seria français à l’aune de l’opéra-bouffe italien. Au cours du mois de novembre 1752, Rousseau attaque Rameau dans sa « Lettre sur la Musique Française », cet écrit lui vaudra d’être pendu en effigie par les musiciens de l’Opéra.

En 1754, la tragédie lyrique « Castor et Pollux » est reprise dans une version remaniée et c’est un triomphe éclatant qui met provisoirement fin à la Querelle des Bouffons. Citation : « Jamais succès n’a pu être comparé à celui-là, puisqu’il n’éprouva aucune contradiction, et que plus de cent représentations de suite ne purent diminuer le plaisir que tout Paris éprouvait à entendre ce bel Opéra, qui parlait à la fois à l’âme, au cœur et à l’esprit, aux yeux, aux oreilles et à l’imagination ». D’après La Borde, Essai sur la musique.

En 1756, la tragédie lyrique « Zoroastre » est reprise dans une version profondément modifiée.

En 1757, l’Académie Royale de Musique conclut avec Rameau un contrat d’exclusivité assorti d’une pension annuelle de 1 500 livres.

En 1759, la tragédie lyrique « Dardanus » connaît une reprise triomphale. Citation : « Le public en dernier lieu a rendu une justice éclatante à ses talents ; c’était à une représentation de Dardanus. On l’aperçut à l’amphithéâtre ; on se retourna de son côté et l’on battit des mains pendant un quart d’heure : après l’Opéra, les applaudissements le suivirent jusques sur l’escalier ». D’après Fréron, Année littéraire, 30 octobre 1760.

En 1761, Rameau devient membre de l’Académie de Dijon.

En 1763, la dernière œuvre de Rameau « Les Boréades » connaît 2 répétitions : la première le 25 avril à Paris, la seconde le 27 avril à Versailles. Mais l’œuvre n’a pas été jouée pour des raisons non connues.

Au cours de cette même année 1763, il est noté que Mozart a séjourné à Paris. Cela laisse supposer que Rameau et Mozart auraient pu se rencontrer.

Au début de l’année 1764, Rameau reçoit ses lettres de noblesse et est nommé chevalier de l’Ordre de Saint-Michel. Il choisit ses armoiries : « d’azur à une colombe d’argent tenant dans son bec un rameau d’olivier d’or »

Jean-Philippe RAMEAU s’éteint le 12 septembre 1764 à Paris.

 

Source : http://fr.wikipedia.org

 

 

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Publié par Thierry-Alias-Jean-Philippe - dans Biographies de compositeurs
29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 15:30

Voltaire

François Marie AROUET, dit Voltaire est né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778. Ecrivain et philosophe, il fait parti du mouvement des Lumières, souvent considéré comme un des penseurs précurseurs de la Révolution française. Il a été admis à l’Académie française en 1746.

Il a connu l’exil et la prison pour des vers séditieux.

Il a fermement condamné l’esclavagisme. Il n’aimait et ne comprenait guère Rousseau.

Voltaire a collaboré quelques fois avec Rameau pour des œuvres lyriques car il n’a pas tardé à être subjugué par la musique de Rameau, et de saluer son double talent de savant théoricien et de compositeur.

Voltaire est surtout lu actuellement pour ses contes : Candide, Zadig.
 

Source : http://fr.wikipedia.org

 

Quelque unes de ces citations de ce grand visionnaire :

  • « Nous avons assez de religion pour haïr et persécuter, et nous n’en avons pas assez pour aimer et pour secourir. »
  • « Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion. »
  • « Si c’est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? »
  • « La religion juive, mère du christianisme, grand-mère du mahométisme, battue par son fils et par son petit-fils. »
  • « Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue. »
  • « Que conclure à la fin de tous mes longs propos ? C’est que les préjugés sont la raison des sots. »
  • « Les calomniateurs sont comme le feu qui noircit le bois vert, ne pouvant le brûler. »
  • « Si vous voulez qu’on tolère ici votre doctrine, commencez par n’être ni intolérants ni intolérables. »
  • « Le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l’athéisme philosophique. »
  • « Si Dieu nous a faits à son image, nous le lui avons bien rendu. »
  • « Nous respectons plus les morts que les vivants. Il aurait fallu respecter les uns et les autres. »
  • « C’est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font les esclaves par la violence, que nous devons nos respects. »
  • « La tolérance n’a jamais excité de guerre civile ; l’intolérance a couvert la terre de carnage. »
  • « Si on n’imprimait que l’utile, il y aurait cent fois moins de livres. »
  • « Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! »
  • « Ce n’est pas payer ses dettes que de refuser de justes louanges. »
  • « L’art de la citation est l’art de ceux qui ne savent pas réfléchir par eux-mêmes. »
  • « Usez, n’abusez pas : ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. »
  • « Un seul mauvais exemple, une fois donné, est capable de corrompre toute une nation, et l’habitude devient une tyrannie. »
  • « Ce qu’on peut expliquer de plusieurs manières ne mérite d’être expliqué d’aucune. »
  • « Ce serait le comble de la folie de prétendre amener tous les hommes à penser d’une manière uniforme. »
  • « Le premier des devoirs, sans doute, est d’être juste : et le premier des biens est la paix de nos cœurs. »
  • « Le courage n’est pas une vertu, mais une qualité commune aux scélérats et aux grands hommes. »
  • « Que chacun aille à Dieu par le chemin qui lui plaît ! »
  • « Un dictionnaire sans citations est un squelette. »

 

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Publié par Thierry-Alias-Jean-Philippe - dans Biographies de personnages importants

Présentation

  • : Le blog de Thierry alias Jean-Philippe
  • : Etude du piano et de la musique classique (baroque) depuis novembre 2004 (début à 39 ans). Présentation, biographies de compositeurs, biographies de personnages importants, lexiques des termes musicaux, instruments de musique, divers articles musicaux, morceaux enregistrés, vie quotidienne, albums photos
  • Contact

Thierry alias Jean-Philippe :

 

J’ai débuté l’étude du piano et réappris en totalité le solfège à partir de novembre 2004 (piano débuté à 39 ans) car les derniers cours de musique remontent au collège !

Bien que mes intérêts soient tournés vers la musique classique (notamment baroque), mes goûts musicaux sont éclectiques.

Mon vrai prénom est Thierry. Mon pseudonyme vient du fait que je suis un grand admirateur du compositeur français de musique baroque : Jean-Philippe RAMEAU (1683 - 1764) ; d'où le nom Thierry-alias-Jean-Philippe.
Je dispose d’un piano droit Yamaha C109 ainsi que d’un clavier dynamique de 76 touches me permettant d’interpréter des morceaux à l’orgue et au clavecin.

 

Dans mon blog, vous trouverez les catégories d’articles suivant :

 

-         Une présentation plus détaillée,

-         Une galerie de portraits,

-         Des biographies de compositeurs, de pianistes, de clavecinistes,

-         Mon compositeur de prédilection Jean-Philippe RAMEAU (biographie et extraits musicaux de ces principales œuvres),

-         Le style baroque

-         La « Querelle des Bouffons »,

-         Des biographies de personnages importants,

-         Les termes musicaux,

-         Les cadences plagales et parfaites au piano,

-         Les instruments de musique,

-         Divers articles musicaux,

-         Les sites internet dédiés à la musique,

-         Des variétés,

-         Mes morceaux enregistrés au piano,

-         Drapeaux & hymnes nationaux,

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