Né le 25 septembre 1683 à Dijon et mort le 12 septembre 1764 à Paris.
Jean-Philippe est le 7eme enfant parmi 11 autres. C’est leur père Jean Rameau qui donne à ses enfants leur formation musicale. On dit de Jean-Philippe qu’il savait son solfège avant même de savoir lire et écrire. En 1697, Rameau étudie au Collège des Gondrans car ses parents espèrent le voir faire carrière dans la magistrature. Un de ses camarades a témoigné qu’ « il se distinguait par une vivacité peu commune, mais pendant les classes il chantait ou écrivait de la musique. Il ne passa pas la quatrième. » En fait, les résultats sont si déplorables que les Pères (il était dans un établissement religieux) demandent à son père de le retirer.
En 1701, il décide de devenir musicien et séjourne environ 3 mois à Milan. Par la suite, il regrettera de n’avoir pas prolongé son séjour en Italie. Les années suivantes, on le retrouve dans différentes villes de France où il tient des postes d’organiste.
En 1702, il écrit ses premières cantates. En 1706, il compose son Premier Livre de Pièces de clavecin. Les premiers grands motets dateraient de 1713.
Fin 1722 ou début 1723, Rameau qui était alors en poste à Clermont, part s’installer définitivement à Paris. Il donne des leçons de clavecin et de composition et publie le « Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels ». Cette œuvre lui vaut sa réputation de théoricien et de savant.
Le 25 février 1726, il épouse Marie-Louise Mangot à Paris en l’église de Saint Germain l’Auxerrois. Ils eurent 4 enfants : 2 fils et 2 filles.
Le 1er octobre 1733, le ballet « Hippolyte et Aricie » sur un livret de Pellegrin est joué pour la premières fois.
En 1735, le ballet « Les Indes galantes » sur un livret de Fuzelier est produit.
En 1736, la tragédie lyrique « Castor et Pollux » sur un livret de Gentil-Bernard est produite ; ainsi que la tragédie lyrique « Dardanus » sur un livret de Le Clerc de la Bruère cette même année.
En 1741, les « Pièces de clavecin » sont jouées en concert.
Rameau est nommé Compositeur de la Musique du Cabinet du Roi en 1745 et reçoit une pension de 2 000 livres.
En 1748, le ballet « Pygmalion » sur un livret de Ballot de Sauvot est joué.
Le 5 décembre 1749, la tragédie lyrique « Zoroastre » sur un livret de
Cahusac est jouée à l’Académie Royale de Musique.
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